ATLAS
COELESTIS
è un
progetto che prevede la pubblicazione in rete e la ristampa degli ATLANTI
ASTRONOMICI che , a
partire dal cinquecento, attraverso il lavoro di
astronomi e artisti, hanno scritto la storia della cartografia celeste. Ad Atlas
Coelestis è stato riconosciuto the Griffith Observatory Star
Award for the week of Nov. 2005 13 - 19.
Galileo. Immagini dell'universo dall'antichità al
telescopio
Images of the universe from antiquity to the
telescope
Guida alla mostra:
https://www.museogalileo.it/it/museo/esplora/esposizioni-temporanee/248-galileo-immagini-dell-universo-dall-antichita-al-telescopio-it.html
PRESENTAZIONE
DI
Jean-Pierre Luminet
http://blogs.futura-sciences.com/luminet/
Directeur de recherches au C.N.R.S.
Laboratoire Univers et Théories (LUTH)
Observatoire de Paris-Meudon
Les catalogues du ciel, tableaux contenant les désignations
des astres et leurs
positions en termes de coordonnées, présentent un aspect souvent rébarbatif.
Au
contraire, les préoccupations esthétiques président à l’élaboration des
atlas, qui
traduisent sous une forme iconographique une partie de l’information contenue
dans les catalogues, en respectant plus ou moins leur précision.
Les atlas célestes comptent parmi les plus beaux ouvrages
scientifiques jamais
publiés. Captant la majesté des cieux, ils proposent de magnifiques figures de
constellations sous un format monumental. Ils ont été dressés par de grands
astronomes, John Flamsteed, Johannes Hevelius, Johann Bode, qui se sont
fondés sur leurs propres observations.
À côté des constellations individuelles, des cartes
plus générales représentent,
sous forme de planisphères, la totalité du ciel visible au cours de l’année
au-dessus
d’un lieu donné. Des améliorations astronomiques ont été peu à peu
introduites au cours des siècles : lignes de référence pour indiquer les
coordonnées, réarrangement des constellations pour s’ajuster aux vraies
positions, introduction d’étoiles non visibles à l’oeil nu, nébuleuses,
etc.
La riche histoire des atlas célestes peut être décomposée
en quatre grandes
périodes.
Jusqu’à l’Uranometria de Bayer (1603), les préoccupations
esthétiques et
astrologiques président à l’élaboration des cartes célestes. Les positions
des
étoiles sont le plus souvent extraites des catalogues de Ptolémée ou d’al-Sufi.
Les constellations sont représentées par des figures stylisées dans la
tradition de
Germanicus, c’est-à-dire la traduction latine du poème grec d’Aratos sur
les
constellations, les Phénomènes (Phaenomena). Les positions d’étoiles
ne sont
parfois pas indiquées, ou alors de façon incorrecte, se pliant à l’exigence
figurative d’un bras, d’une épée, d’un visage, du contour d’un
personnage ou
d’un animal mythologique, plus qu’à l’exactitude astronomique. Cette
tradition
se poursuit durant le Moyen Âge et
la Renaissance. Le
premier livre imprimé
illustré de figures de constellations est publié en 1482.
De l’atlas de Bayer à l’Uranographia de Bode
(1801), l’uranométrie connaît
son âge d’or. L’exactitude des positions stellaires, prises dans de
nouveaux
catalogues établis par les meilleurs observateurs, tels Tycho Brahé, s’allie
à la
préoccupation esthétique. Les cartographes rivalisent d’ingéniosité pour délivrer
des visions du ciel à la fois précises et spectaculaires.
La troisième période, qui débute avec l’atlas de Bode
et s’achève avec celui
de Delporte (1930), est marquée par la professionnalisation des atlas. Si
l’Uranogaphia de Bode représente le sommet d’une certaine tradition,
il marque
aussi le début de la scission entre les atlas destinés aux astronomes
professionnels et ceux destinés aux amateurs. L’idée d’un seul et unique
grand
livre destiné à tous, contenant tout ce qui est visible dans le ciel avec des
figures
des constellations aisément reconnaissables, n’est en effet plus réalisable.
Les
télescopes révèlent de nouveaux objets célestes : étoiles trop faibles pour
être.visibles à l’oeil nu, étoiles variables, étoiles nouvelles, nébuleuses,
qui trouvent
leur place dans les cartes. La précision s’accroît, les figures
mythologiques
disparaissent progressivement, l’avènement de la photographie donne lieu à
de
nouvelles entreprises.
En fixant définitivement les constellations, l’atlas de
Delporte (1930) ouvre la
période moderne. Les grands recensements (en anglais, surveys) du ciel
effectués aux télescopes du mont Palomar ou de l’European Southern
Observatory (ESO) se matérialisent par des centaines de plaques
photographiques contenant des millions d’objets. Avec le développement de
l’informatique et des réseaux de communication, catalogues et atlas sont
aujourd’hui disponibles en ligne.
Le site www.atlascoelestis.com tenu par Felice Stoppa
offre une merveilleuse
promenade visuelle dans le jardin enchanté de l’uranométrie. De Piccolomini
à
Delporte, en passant par Gallucci, Bayer, Cellarius, Hevelius, Doppelmayer,
Flamsteed, Bode ou Argelander, les plus beaux atlas de l’histoire, les plus
belles
cartes du ciel gravées par l’habileté et l’imagination humaine sont
offertes à
l’internaute. Devant de tels trésors, l’esprit ne peut que s’exclamer,
reprenant la
formule adressée par la marquise de G. à Monsieur de Fontenelle au premier
soir
de ses Entretiens sur la pluralité des mondes (1686) : « Apprenez-moi
vos
étoiles ! »
J.-P.
Luminet
Hanno
collaborato alla realizzazione di parti del sito con testi, elaborazioni o
immagini:
HENK
BRIL
ANDREA
FRIGGI
PAOLO
GALLUZZI
OWEN
GINGERICH
MARC
HOFFELD
SERGE
JODRA
ARNDT
LATUSSECK
JEAN-PIERRE
LUMINET
GIANCARLO
MAJORINO
MICHELE
PARTIPILO
JEAN-CLAUDE
PECKER
IAN
RIDPATH
GIULIANA
STOPPA
LORENZO
STOPPA
MARIA
GRAZIA
TONOLLI
ROBERTO
VAI
FRED
WESSEL
MAURO
ZORZENON
ARNAUD
ZUCKER
mentre,
che parola “mentre”, viene da là a qui
nave
di lettere, malvolentieri usata forse scrivendo
parlando
agendo, abbastanza, e dai mari del tempo
di
quelle luci tornanti che forano il cielo
vengono
qui, portate
dallo
struggersi semplice
é
come quando beato di mille irragioni
ragazzo
filtravi filtrava filtravo
immaginando
nel buio della via di fronte
transitanti
passi
sono
rimasto fedele
la
bella maestra dalle ali braccia
discinta
ripropone qualcosa di non demoniaco
attrae
a sé trae sono baci sono pose di piacere
che
forse s’allontanano e forse no
Giancarlo Majorino
Giugno 2004
www.atlascoelestis.com
di FELICE
STOPPA
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